État de Fête en est convaincue : réussir dans les affaires implique de développer une conduite de philanthrope... Aussi, selon Yannick Blanc, consultant en philanthropie, « les fondations se créent en haut de cycle pour des raisons politiques, pour atténuer la contestation que la réussite économique suscite ». Mais la crise financière ne semble pas affecter l’élan de générosité en France, sans doute parce qu’il n’y a jamais eu autant de riches en France.
Les fonds philanthropiques créés par des professionnels de la finance ou des fondations par de nouveaux entrepreneurs sont venus augmenter les actions des héritiers de familles fortunées. Les fondations, qui gèrent leur capital de façon très prudente, n’ont pas non plus connu de problèmes financiers. L’évolution de la fiscalité et les exemples de Bill Gates ou de Warren Buffet ont au contraire stimulé de nouvelles vocations de philanthropes, qui demandent de plus en plus de conseil pour faire leurs bonnes actions. Le secteur de la philanthropie a dépensé 3,7 milliards d’euros en 2007, soit 10,4% de plus qu’en 2001, notamment grâce à la forte augmentation du nombre de fondations. 50% de cette somme a été consacrée à la santé, 31% à des actions sociales et 6% à la culture. Outre les intérêts fiscaux, les entreprises s’engagent dans cette voie pour montrer leur attachement au développement durable, améliorer leur image et attirer de nouveaux talents.
En partenariat avec MECEN’EXPRESS, la Lettre du mécénat, www.mecenexpress.com/, éditée par ATOUT MÉCÉNAT.
Contact : ATOUT MÉCÉNAT, 01 74 30 86 16, [email protected]
Commentaires