L’adaptation scénique de l’œuvre de Marguerite Yourcenar serait incomplète si à la poésie de l’écrit ne se substituait une invitation lyrique au songe.
Choix inattendu, c’est en l’occurrence sur des airs de saxophone que prendront corps les pérégrinations du peintre chinois. Il sera campé par Benjamin Lazar, seul en scène, dont les talents déclamatoires – acquis notamment auprès d’Eugène Green - devraient être pleinement mis à contribution.
Une pièce « tout public » car profondément édifiante, de 7 à 77 ans. L’initiative de porter sur les planches l’œuvre de la première académicienne est l’occasion de nous rappeler qu’une pertinence dépassant le cadre d’un medium défini et une symbolique pérenne sont gages d’une qualité d’écriture rare. À ressortir impérativement des bibliothèques donc, pour traverser la grisaille le cœur au chaud.
Lundi 16 février, 20h
Opéra Comique
5, rue Favart
75002 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 44 45 40
l MR
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