Groupe TroisTemps, le blog

Une femme libre

Excessivement belle et libre, mannequin pour Vogue, assistante et compagne de Man Ray, photojournaliste pour le vogue américain durant la seconde guerre mondiale, cette femme
à forte tête à vécu son époque à corps perdu. Lee Miller était une battante et une séductrice, qui aimait autant les mondanités, les tenues élégantes, le bon vin que les expéditions dans le désert, les tenues de combat et les dangers de la guerre.
Mais avec toujours un fil conducteur : LA PHOTOGRAPHIE  qu’elle découvre par son père
Thédore Miller, un ingénieur mécanicien passionné de photographie.
Lee veut aller à Paris et devenir photographe. En 1929, elle a 22 ans, elle rencontre Man Ray, artiste surréaliste et devient sa compagne, son assistante et son modèle. Auprès de lui, elle maîtrise rapidement la technique photographique et son imagination est stimulée par la fréquentation des surréalistes. Parallèlement elle réalise des photos de mode et fait des portraits de têtes couronnées et de personnalités du monde littéraire, elle reçoit aussi des commandes de créateurs comme Patou, Schiaparelli et Chanel.
En 1932, elle quitte Man Ray et Paris, ferme son studio pour repartir à New York.
Elle réouvre un studio de photographie grâce à l’aide de riches héritiers. Sa clientèle compte des stars de cinéma et des membres de l’élite intellectuelle et mondaine de New York.
Les portraits qu’elle réalise sont élégants et romantiques, toujours avec une influence surréaliste.
Ses affaires prospèrent, mais l’idée de devenir une photographe célèbre ne l’attire pas.

Criiise et générosité

Au risque d’avoir moins de lecteurs que Jonathan avec un très enthousiaste et viril Californication, je voulais vous faire part d’un article intéressant sur la générosité (Philanthropes.net, sept 2008).
Et oui, en ces temps de criiise et de morosité ambiante, il est bon de se rappeler que les Français sont malgré tout généreux. Derrière cette société capitaliste individualiste et autre mauvais adjectifs en –iste tant décriés, se cachent de véritables âmes philanthropes !
En effet, le montant donné par les Français est passé de 1 milliard d’euros en 1980 à 4,7 milliards en 2005. Les dons manuels aux associations représentent 2,7 milliards, avec l’engagement financier de 5,5 millions de foyers dans le secteur social en France (35%), la recherche et la santé (30%), l’aide internationale (20%). Là où nous sommes directement concernés : le mécénat d’entreprise représente 2,5 milliards d’euros, avec en premier la culture (39%), la solidarité (32%) puis l’environnement (12%), la recherche (9%) et le sport (5%).
Soulignons toutefois la générosité outre-Atlantique : les particuliers et entreprises Américains ont fait don de 168 milliards d’euros en 2005 et les Britanniques 39 milliards d’euros. Allez, avec la crise financière qu’il les frappe de plein fouet, on leur laisse cette longueur d’avance pour leur remettre un peu de baume au coeur !

l Véronique Petiteau

Nouveau team-learning

Hier, l’un de nos prestataires nous avait donné rendez-vous à deux pas des Champs Élysées pour découvrir sa dernière aventure de team-learning.

Après un accueil dynamique, un tout nouvel intervenant nous a expliqué ce qui nous attendait.

Le nouveau team-learning regroupe 3 activités :
- People
- Rainbow
- Constellation
Faute de temps, nous avons uniquement testé la première activité

30 personnes au total à participer, regroupés en équipe de 3 ou 4 pour ensuite recevoir des « ressources » : des bâtonnets de couleurs différentes et une fiche où était inscrit les objectifs à atteindre  : amassez un maximum de bâtonnets bleus (50 points), se débarrasser des rouges qui vous font perdre 20 points.

Le principe est simple chaque équipe doit atteindre son propre objectif en échangeant ses bâtonnets pour gagner le maximum de points, ce premier échange dure 15 minutes.

Californication

Comme spécifié dans un précédent article datant du mois de juin dernier, notre agence a la particularité d’être composée pour sa grande majorité de femmes. J’en profite d’ailleurs pour répondre à son auteur qu’étant actuellement au nombre de deux, nous ne pouvons accepter d’être réduis au pourcentage de 0,1% de l’agence, au risque d’assumer la conclusion implicite signifiant que nos esprits seraient moins évolués... une fort belle utopie, sur laquelle je ne m’attarderai pas ici.

Je souhaite donc aujourd’hui apporter un soupçon de virilité à nos notes “Etatdefêtiennes” en vous parlant de la seconde saison de “Californication”, série dont vous avez peut être déjà entendu parlée qui, pour résumer, est aux hommes ce que peut être la série “Sex & the City” aux femmes.

Californication a donc repris dimanche 28 septembre dernier sur la chaîne américaine Showtime, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est repartie sur les mêmes bases que la précédente... Très bonnes ! Pour vous plonger dans l’ambiance, la série raconte l’histoire d’Hank Moody, romancier à succès en manque d’inspiration, séparé de Karen la mère de sa fille de 13 ans : Rebecca. Ne désespérant toujours pas de récupérer Karen, Hank est en attendant accros aux femmes, à l'alcool et aux drogues, ne pouvant s'empêcher de se mettre dans des situations délicates par son caractère direct, spontané et un brin misogyne...

Incarné par David Duchovny (qui retrouve une seconde jeunesse en s’émancipant dans un rôle aux antipodes de ses luttes passées contre les extra-terrestres) Californication est une série drôle, avec un humour au quatrième degré, aux codes certes masculins mais accessibles à tous (à déconseiller cependant aux enfants...). Ainsi, intrigues et péripéties s'enchaînent de manière cohérente et haletante, au milieu de personnages tous très attachants même si parfois très excentriques comme Charlie, le très atypique agent de Hank, ou peu “faire play” comme Mia, la fille de Bill, le futur mari de Karen...

Bref, le message est clair : tous à la seconde saison 2 de Californication et au prochain épisode diffusé dimanche 5 octobre 2008 outre-atlantique, avec entre temps un passage obligé à la case “Saison 1” pour les novices !

l Jonathan Barbanel

Mécénat : quand les mécènes étrangers soutiennent la culture française...

Si les Américains sont de loin les mécènes étrangers les plus généreux, les Japonais montent en puissance. Une association japonaise de soutien au Centre Pompidou a été créée en février dernier avec 40 mécènes, dont Issey Miyake. Une exposition sur l’architecture japonaise sera montée en 2010 grâce à eux. A la Maison Européenne de la Photographie, on retrouve Epson et au Jeu de Paume Olympus. En juillet dernier, la tournée de l’Opéra de Paris à Tokyo et Kobé a été financé par Kanzai TV et Daiwa Securities Group pour 2,5M€. Les Sud-Américains sont également présents, essentiellement dans l’art contemporain. Le Centre Pompidou a reçu cet été la visite de son nouveau club de mécènes mexicains, argentins et brésiliens. Les Suisses sont très actifs avec Bréguet pour la restauration du Petit Trianon à Versailles, Vacheron Constantin à l’Opéra de Paris, Jérôme Lambert, PDG de Jaeger-LeCoultre, au Jeu de Paume où ses dons sont passés de 80 à 230 000€. Désormais, l’objectif est de courtiser les nouveaux riches russes, chinois, indiens et arabes, mais selon Jean-Jacques Aillagon, « ces mécènes ont déjà beaucoup de choses à réaliser chez eux ».
> Le Figaro, Léna Lutaud, 18/09/08

En partenariat avec MECEN’EXPRESS, la Lettre du mécénat, www.mecenexpress.com, éditée par ATOUT MÉCÉNAT.
Contact : ATOUT MÉCÉNAT, 01 74 30 86 16, [email protected]

NOTRE ADIEU À PAUL NEWMAN

Le fabuleux acteur américain, dont les yeux bleu azur font rêver les femmes depuis plusieurs générations, nous a quitté ce week-end. Récompensé de l'Oscar du meilleur acteur en 1986 pour son rôle  dans « La Couleur de l'argent » de Martin Scorsese, Paul Newman avait cette magie de pouvoir interpréter tous les rôles avec une justesse incroyable : détective, gigolo, chef d’entreprise, aventurier, homme de loi, gangster…

Mais ce ne sont pas ses prouesses d’acteurs que nous souhaitions saluer aujourd’hui… car en dehors des studios d’Hollywood et des circuits de courses automobiles, Paul Newman était aussi et surtout un grand philanthrope. La triste mort de son fils par overdose en 1978 le conduit à créer avec son épouse la « Fondation Scott Newman », pour aider les jeunes à combattre leur dépendance à la drogue et à l’alcool. En plus de dons personnels, il crée une ligne de produits alimentaires, « Newman’s Own », dont les bénéfices sont intégralement reversés à des associations caritatives en faveur de l’enfance. Le succès de la marque, et les bénéfices colossaux qu’elle dégage, permettent à Paul Newman d’ouvrir un puis plusieurs camps d'été, « A hole in the wall camp », pour que les enfants malades puissent profiter de vacances en pleine nature.

C’est également dans ce cadre que Paul Newman avait accepté de devenir Président d’Honneur de l’« Envol », association créée en 1995 pour accueillir des enfants et des adolescents atteints de maladies graves pour des vacances dans un château médicalisé près de Fontainebleau.

Parce que chez État de Fête nous sommes tous attachés à cette association, que nous hébergeons et conseillons dans le cadre du mécénat de compétences, nous souhaitions nous associer à tous ceux qui aujourd’hui rendent un dernier hommage à Paul Newman, un grand homme.

l Lorraine Scrivener